• Présentation du projet

 

 

Europan, le grand foirail, la butte d’Angoulême et bien d’autres noms encore…, la friche Engie n’en finit plus d’être nommée, déjà renommée alors qu’elle n’est encore qu’une friche en fin d’abandon. Pour l’heure, les pelleteuses affamées ont englouti les constructions inertes. Mais le sol n’aura retrouvé toute sa virginité que lorsque les terres souillées par l’activité industrielle auront été excavées.

Un chantier exemplaire du point de vue du développement durable
La déconstruction des bâtiments a été l’objet d’attentions toutes particulières puisque des matériaux ont pu retrouver une deuxième vie lorsque leurs qualités techniques le permettaient. Les gravats de la démolition sont stockés sur place et seront concassés en granulat pour la phase finale de remodelage du site. Des mesures environnementales seront prises tout au long de la phase de dépollution du chantier par un bureau d’études indépendant.
LE PHASAGE DU CHANTIER

1/ Démolition/ Déconstruction

Déconstruire les bâtiments, notamment celui de l’ex DSV chargé en amiante, puis effacer le passé industriel du site Engie qui, rappelons-le, était jusque dans les années 60 une usine de production de gaz de houille, nécessitent un ensemble de précautions. Ce chantier sensible dans les domaines de la protection de l’environnement et de la santé publique a été confié aux entreprises Antéa Group et Buesa.

La déconstruction des bâtiments s’inscrit dans un phasage en 3 temps. Le curage tout d’abord, intervention manuelle qui consiste à démonter un à un les éléments attachés au bâtiment, un escalier métallique, les portes et fenêtres… tous ces éléments seront triés au fur et à mesure de leur démontage puis acheminés vers les filières de recyclage. Le désamiantage ensuite pour l’ex DSV. Rappelons que le matériau hautement toxique est interdit en France depuis 1997. La sécurité est donc de mise pour mieux contenir les risques : Confinement des volumes à désamianter, combinaisons étanches, gants et masques obligatoires, temps d’intervention des ouvriers limité et contrôlé. Nous l’aurons compris, c’est dans le respect d’un protocole drastique que le démantèlement des matériaux dangereux est exécuté, matériaux qui seront gardés dans un espace lui-même confiné et protégé. Ce n’est qu’après ces étapes que les pelles mécaniques entreront en action pour la déconstruction des murs. Les gravats qui joueront un rôle précis ultérieurement sont stockés sur le site.

2/ Dépollution à partir de mars 2024

Les marchés publics ont désigné l’entreprise en charge de la dépollution des sols marqués par l’activité industrielle. Sous des tentes dressées, les pelles mécaniques décaissent le site à 6 mètres de profondeur… L’excavation à cette profondeur doit permettre au sol de retrouver sa virginité. Du moins c’est l’hypothèse émise à ce jour que les analyses, réalisées régulièrement sur la qualité des sols et de l’eau, devront confirmer. Si la réalité en est tout autre, il faudra creuser plus bas… Quant à la présence des tentes, c’est pour contenir les effluves, nauséabonds, des gaz libérés par l’opération. Une précision importante, ces gaz ne présentent pas de danger sanitaire pour la population.

3/ En parallèle aux deux phases de déconstruction et dépollution

Si les grands contours du projet sont définis, ce qu’ils contiendront va être débattu dans les 13 prochains mois. La superficie totale concernée (friche Engie, Foirail, Cours d’Angoulême) est de 2,4 ha.

Les contours du projet sont, petit rappel, le produit de la réflexion de l’équipe municipale et des perspectives urbaines issues du concours d’architectes EUROPAN.
Ces contours sont déterminés par 4 axes qui ont en commun la reconquête des berges de la Jordanne, la sobriété énergétique, les mobilités douces et la valorisation du patrimoine historique et naturel :
– 1) L’attractivité touristique à partir d’équipements comme l’Office de tourisme, une halle d’exposition…
– 2) L’offre d’habitat pour renforcer l’attractivité résidentielle par du logement individuel dans un environnement végétalisé
– 3) Les réserves foncières économiques patrimoniales pour accueillir un commerce d’artisanat (prapluie, couteau, …) un restaurant gastronomique.
– 4) Le stationnement avec une offre complémentaire au parking du Gravier.

 

Survol du chantier de dépollution de la friche Engie

Survol du chantier de dépollution de la friche Engie

Le chantier de démolition et de dépollution de la Friche Engie conduit par la Ville d’Aurillac s’élève à 6,9 millions €. Il a reçu le soutien financier de Engie pour 2 800 000 €, de l’ADEME pour 1 820 000 € et de l’État avec le fonds friche pour 1 260 000€.

Friche Engie / plateforme Hello travaux

Friche Engie / plateforme Hello travaux

Grâce à l’application « HELLO TRAVAUX », vous pouvez suivre l’avancée des travaux, rester informé en amont des impacts éventuels sur votre quotidien.
Envoyez vos remarques éventuelles pour dialoguer avec les équipes en charge des travaux (Hello Travaux est disponible sur Apple Store et sur Google Play).

Engie : Le réveil d’un coeur en friche

Engie : Le réveil d’un coeur en friche

Europan, le grand foirail, la butte d’Angoulême et bien d’autres noms encore…, la friche Engie n’en finit plus d’être nommée, déjà renommée alors qu’elle n’est encore qu’une friche en fin d’abandon. Pour l’heure, les pelleteuses affamées ont englouti les constructions inertes. Mais le sol n’aura retrouvé toute sa virginité que lorsque les terres souillées par l’activité industrielle auront été excavées.

Partenaires institutionnels

Budget : environ 7 M€ pour les opérations de démolition et dépollution

 

Financement :

Financeurs

Montant en euros

Engie

2 800 000 €

ADEME

1 820 000€
État (fonds friche) 1 260 000€

Ville d’Aurillac

le restant


• Photothèque

 


• Vidéothèque

 

Retrouvez ici régulièrement de nouvelles vidéos des avancées des travaux !


• Revue de presse