Une vue imprenable se dessine au fur et à mesure de la démolition.

Europan, le grand foirail, la butte d’Angoulême et bien d’autres noms encore…, la friche Engie n’en finit plus d’être nommée, déjà renommée alors qu’elle n’est encore qu’une friche en fin d’abandon. Pour l’heure, les pelleteuses affamées ont englouti les constructions inertes. Mais le sol n’aura retrouvé toute sa virginité que lorsque les terres souillées par l’activité industrielle auront été excavées.

La démolition s’est déroulée conformément aux prévisions nous confie Laurence Moliner technicienne aux services techniques de la collectivité. « Il s’agissait d’un chantier sensible en raison de la forte présence d’amiante. Son achèvement va laisser place à la phase de dépollution des sols qui débutera au printemps et se terminera en fin d’année 2024 ».

L’activité de l’usine à gaz (de houille) jusqu’en 1956 a contaminé en profondeur les sols, qui devront être débarrassés de tous les polluants. Pour David Boudou chargé de suivre la dépollution du site en lien avec l’entreprise, « c’est une intervention qui va nécessiter de creuser certaines zones polluées jusqu’à 6 mètres de profondeur.».

Un chantier exemplaire du point de vue du développement durable

La déconstruction des bâtiments a été l’objet d’attentions toutes particulières puisque des matériaux ont pu retrouver une deuxième vie lorsque leurs qualités techniques le permettaient. Les gravats de la démolition sont stockés sur place et seront concassés en granulat pour la phase finale de remodelage du site. Des mesures environnementales seront prises tout au long de la phase de dépollution du chantier par un bureau d’études indépendant.

La déconstruction des matériaux par l’entreprise Buesa.

Photothèque du suivi de chantier

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