Des E.H.P.A.D. modernisés pour une meilleure qualité de service

Plusieurs objectifs à ces évolutions : mettre en place des outils susceptibles d’assurer un meilleur suivi des soins, améliorer les conditions de travail et la qualité de vie au travail du personnel, optimiser et sécuriser le service aux usagers en matière de circuit du médicament.

Ainsi, début janvier, ces établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (E.H.P.A.D.) ont été dotés d’un nouveau logiciel de soins, qui simplifie la prise en charge du patient En effet, cet outil permet de mieux tracer les actes de soins et les interventions auprès des résidents. Il favorise également la gestion des transmissions entre les équipes, de jour et de nuit, de matin et de soir. Outre sa gestion par le personnel, ce logiciel est également utilisé par le médecin traitant des résidents pour y intégrer ses prescriptions médicales.
Plus moderne et rationnel, ce traitement numérique se substitue désormais à de multiples outils papier. À terme, il pourra également gérer d’autres activités au sein des E.H.P.A.D., telles que le ménage et la restauration.

Par ailleurs, le circuit du médicament a été réorganisé avec la P.D.A. (préparation des doses à administrer), plus moderne et sécurisée. Avant cette mise en place, les pharmacies choisies par les résidents fournissaient et livraient les médicaments de leurs patients. Ensuite, les infirmiers avaient à charge de préparer les piluliers de chaque résident. Très chronophages, ces multiples manipulations n’assuraient pas un niveau de traçabilité et de sécurité optimal. La P.D.A. a permis d’instaurer une nouvelle organisation. Après une large consultation auprès des pharmacies, et en accord avec les résidents (seuls quelques-uns n’ont pas souhaité intégrer le circuit), chaque E.H.P.A.D. est livré par une seule et unique pharmacie. La livraison est effectuée dans des piluliers déjà préparés au nom de chaque résident et personnalisés avec leur photo et un étiquetage précis. Ils sont acheminés dans des racks (outil de rangement et de stockage) reliés à une tablette numérique sur laquelle figurent toutes les informations relatives au résident. Le système du chariot est verrouillé tant et si bien que ne se déverrouille sur le rack que le pilulier correspondant au nom du patient sélectionné sur la tablette. Cette fonctionnalité offre un point de contrôle et de traçabilité supplémentaire.

Enfin, le C.C.A.S. procède à une réorganisation du pilotage et de la gouvernance de ses E.H.P.A.D., notamment par la mise en place de responsabilités et d’expertises plus ciblées, afin de mieux structurer la chaîne managériale et d’optimiser la répartition des missions, pour le mieux-vivre des résidents.

Christophe Pestrinaux, président délégué du C.C.A.S., se réjouit de l’ensemble de ces évolutions, dont l’ambition est « de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue, à la fois pour une meilleure qualité de vie au travail et un meilleur service rendu aux résidents ».