Aurillac et le Cantal s’offrent une étape mythique du tour de France, celle du 14 juillet, celle ou l’on espère un coureur français sur la plus haute marche du podium. Cerise sur le gâteau, cette journée sera 100 % cantalienne et elle sera précédée d’une journée de repos le 13 juillet.
L’information avait fuité quelques semaines avant la présentation officielle du parcours fin octobre à Paris. Pour la dixième fois, Aurillac verra bien le passage de la grande boucle les 13 et 14 juillet. Et quel passage !
Repos…
Après une arrivée à Ussel (19) le 12 juillet, les coureurs bénéficieront d’une journée de repos dans la préfecture cantalienne le 13 juillet. Nous devrions d’ailleurs parler plutôt d’une journée de récupération et de soins très attendue après 10 jours de course et parfaitement orchestrée par les équipes. C’est donc en réalité une journée de relance ou les coureurs continueront à rouler mais à faible intensité . Certains en profiteront sûrement pour reconnaître le parcours accidenté du lendemain. Ce 13 juillet sera l’occasion pour le public d’approcher au mieux les coureurs et les suiveurs.
Aurillac, le Tour et le 14 juillet …
le Tour de France à Aurillac un 14 juillet, c’est déjà une longue histoire.
Le dimanche 14 juillet 1968, le peloton arrive d’Albi et voit la victoire de l’italien Franco Bitossi sur le vélodrome jean Alric archi comble. Pour l’anecdote, Raymond Poulidor abandonnera à Aurillac victime d’une chute deux jours plus tôt. Il était logé à l’Hôtel Terminus.
Le jeudi 14 juillet 1983, le peloton parcourt les 210 km séparant Roquefort sur Soulzon de la préfecture cantalienne et c’est le néerlandais Henk Lubberding qui triomphe.
Le 14 juillet 1985, la quinzième étape s’achève à Aurillac en provenance de Saint-Étienne. Victoire de l’espagnol Edouardo Chozas.
L’étape du 14 juillet 2026 …
Quatre jours sur les routes du massif central et deux sur les routes cantaliennes. Le 14 juillet, le peloton s’élancera d’Aurillac et cap vers le sud, la châtaigneraie et Marcolès, haut lieu du cyclisme cantalien. Ensuite, ce tracé très dur pour les jambes empruntera la côte de Paiherols, la commune de Lacapelle-Barrès, le col de Griffoul puis celui de Prat-de-Bouc avant de redescendre vers Murat. Direction ensuite le Puy Mary via Lavigerie puis redescente vers Mandailles, le col du Pertus, Saint-Jacques des Blats et enfin, le Lioran. Comme le danois Jonas Vingegaard en 2024, le vainqueur de cette dixième étape devrait être un costaud.
Profil de l’étape
